Potins du sacristain - Octobre 2017

Voilà, vous êtes au bar de la Marine, où se trouve généralement le sacristain (il n’a que la place du village à traverser). Pas de chance ! Exceptionnellement, il n’est pas là ! C’est le patron du bar qui pourra nous répéter tout ce que le sacristain y a raconté ce mois-ci. Et puisque vous avez été nombreux à nous demander qui était le sacristain, vous pouvez le voir en photo au bas de cette page.

Oncle Pierre disait :

« Le grand rêveur qu’est Dieu nous dégoûte à jamais d’être réaliste. Je ne veux pas être réaliste. Le rêveur, c’est celui qui veut que ça change. »

Et il disait encore :
« Toute la sagesse de Dieu est ruisselante de tendresse et de joie de vivre. »

Dans le diocèse de Nantes...

Le sacristain a été amusé et agréablement surpris de la campagne de communication du diocèse de Nantes pour la catéchèse. En laissant entendre que la parabole, la crèche ou la religieuse pouvait avoir, définie par Dieu, un sens différent.

PMA

Dans les journaux papier ou internet, le sacristain a relevé ces phrases :

 José Bové : « À partir du moment où je conteste les manipulations génétiques sur le végétal et sur l’animal, il serait curieux que, sur l’humain, je ne sois pas dans la même cohérence. »

 La belle Isadora Duncan poursuivait de ses assiduités Georges Bernard Shaw, qu’elle admirait sans réserve. Un jour, elle lui murmura, œillade appuyée :
- Quel miracle ce serait d’avoir un enfant ensemble. Imaginez qu’il ait ma beauté et votre intelligence !
- Bien sûr, mais supposez que ce soit le contraire ! répliqua Shaw...

 « Bonjour docteur, alors je voudrais un bébé qui dorme la nuit, soit propre rapidement, je le veux avec des jantes alu et chaussé en 18 pouces, et si je prends l’option du gène "range ta chambre”, ça va me coûter combien ? Mais j’hésite encore avec le gène “fais tes devoirs”, j’hésite…
Si je vous le prends tout de suite pouvez-vous m’offrir la garantie pièces et main d’œuvre ? »

L’esclavage

La nouvelle recherche conduite conjointement par l’Organisation internationale du travail (OIT) et par Walk Free Fundation, en collaboration avec l’Organisation mondiale pour la migration (OIM), révèle la réelle ampleur de l’esclavage moderne dans le monde, a dénoncé Radio Vatican le 20 septembre 2017.

Les chiffres, publiés durant l’assemblée générale des Nations unies montrent qu’en 2016, plus de 40 millions de personnes dans le monde ont été victimes d’une forme d’esclavage moderne et que 152 millions d’enfants de 5 à 17 ans sont soumis à un travail forcé.

Comme pour les migrants et réfugiés, ce sont les femmes et les jeunes filles qui sont le plus en danger : les nouvelles estimations montrent que les femmes et jeunes filles sont touchées de manière disproportionnée par l’esclavage moderne. Celles-ci représentent 71 % du chiffre total, soit près de 29 millions.

Une carte postale

Blagues de comptoir

 Un mercredi matin, monsieur le curé fait le catéchisme aux enfants du village. Ce matin-là, il leur parle de la notion de récompense :
- Mes enfants, vous savez tous ce que c’est que la récompense. Qui peut me donner un exemple ?
- Moi, monsieur le curé, répond le petit Rémi. Par exemple, quand j’ai eu des bonnes notes à l’école, ma maman, elle me récompense en me laissant faire la grasse matinée le mercredi matin, au lieu de venir au catéchisme !

 A un dîner, un prêtre est assis à côté d’un gros industriel qui parle fort et ne cesse de raconter ses exploits tant dans ses affaires que dans ses loisirs. A un moment donné, il se retourne vers l’ecclésiastique et lui dit :
- Mais, vous savez, je ne suis parti de rien. Je n’ai pas fait d’études, mes parents n’avaient pas d’argent. C’est moi tout seul qui me suis fait !
- C’est très bien, mon fils, lui répond le prêtre. Ce que vous dites me rassure car cela va décharger Notre Seigneur d’une lourde responsabilité.

Synode 2018 au sujet des jeunes.

En trois mois de présence en ligne, plus de 110.000 jeunes ont répondu au questionnaire qui leur est proposé sur le site internet de consultation en préparation à l’assemblée synodale d’octobre 2018.

C’est ce qu’a indiqué le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques, durant l’inauguration d’un séminaire international sur la situation des jeunes, organisé du 11 au 15 septembre 2017 à Rome.
Seminaire ayant comme thème : « la condition des jeunes »
Notre ami Nicolas Senèze du journal la Croix fit un compte rendu sur ce séminaire avec cette phrase dite par un des participants :« Le pape nous a demandé de ”mettre le bazar”, c’est ce que nous faisons »
Cela n’a pas empêché le cardinal Baldisseri de se montrer très ouvert aux propositions des jeunes, notamment les francophones. Ceux-ci ont par exemple suggéré de créer une équipe de jeunes pour aider le Synode à animer sa présence numérique et sa communication, ou encore, pendant l’assemblée, de créer plus d’interactions entre jeunes et évêques. « Des jeunes pourraient intervenir brièvement durant les séances plénières pour présenter leurs initiatives et inviter les pères synodaux à les rejoindre à des événements spécifiques  », ont-ils proposé. « On va essayer ! », leur a promis le cardinal.
Certains participants ont cependant déploré que certains sujets n’aient pas, ou peu, été abordés, comme ceux ayant trait à la sexualité et à l’affectivité des jeunes. Des questions pourtant cruciales et déterminantes, que l’Église est invitée à prendre en considération et à suivre.

Le sacristain a remarqué que la délégation Français de 10 "jeunes" était constituée de 8 prêtres et religieuses, heureusement d’une mère de famille(sexologue) et d’un jeune laïc de 26 ans, mais il est salarié du CEF.

L’énigme du sacristain

La réponse vous est donnée en envoyant par courriel votre solution à .

Dès qu’il est en notre possession, gentiment le plus souvent, on a très envie de le partager à plusieurs, mais alors il disparaît.
Car il est ce qu’il est.
Mais si on dit ce qu’il est, il n’est plus ce qu’il était.
Et on peut dire qu’il sauva, en quelque sorte, Jésus d’une mort certaine.
De qui s’agit-il ?

La photo du sacristain

Sous la pluie le sacristain écoute un concert : vous le reconnaîtrez bien, il a un parapluie bleu.

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Jules LAGOUTTE

Patron du Bar de la Marine de Port Saint Nicolas.

Publié: 01/10/2017