Potins du sacristain - Avril 2017

Voilà, vous êtes au bar de la Marine, où se trouve généralement le sacristain (il n’a que la place du village à traverser). Pas de chance ! Exceptionnellement, il n’est pas là ! C’est le patron du bar qui pourra nous répéter tout ce que le sacristain y a raconté ce mois-ci. Et puisque vous avez été nombreux à nous demander qui était le sacristain, vous pouvez le voir en photo au bas de cette page.

Oncle Pierre disait :

« Il faudrait commencer chaque homélie par ces mots : « C’est votre bonheur qui est en cause. »

Et il disait encore :
« Vouloir être pardonné c’est montrer qu’on a envie de mieux faire. Dieu est fou. Il n’est pas naïf. Il veut absolument, même si c’est humiliant, que l’on demande pardon. »

Petit coin de France qui veut illustrer les propos d’oncle Pierre (cavée veut dire chemin creux).

Un conseil consultatif féminin entre en fonction au Vatican

(RV) Ce mardi 7 mars 2017, le Conseil pontifical pour la culture a présenté son conseil consultatif 100 % féminin, destiné à renforcer le rôle des femmes au sein du dicastère.
Ce conseil consultatif est né en juin 2015, mais il est entré officiellement en fonction ce mardi, et il permettra, a expliqué le cardinal Ravasi, d’enrichir l’Église d’une contribution féminine. « Ce sera un regard féminin sur l’activité du dicastère, sur deux niveaux », développe le prélat. Ce conseil consultatif apportera l’expérience féminine de ses membres, l’expérience professionnelle et l’expérience de laïques. Ce nouvel organe consultatif ne sera pas une opération de simple maquillage esthétique, mais un élément pleinement impliqué dans la politique culturelle du Conseil pontifical.
Les 37 membres du conseil féminin proviennent de différents horizons : universitaires, chefs d’entreprises, artistes, journalistes, femmes engagées en politique et seulement deux religieuses. La diversité culturelle et cultuelle est également représentée par la présence d’une théologienne musulmane.

Ce conseil aura la grande responsabilité de mettre en place le grand projet de la prêtrise pour tous.

La prêtrise pour tous

Voici une information qui a été donnée au sacristain par un courrier en provenance de Rome et qui sera rendu public dans le courant du mois : nous pensons pouvoir vous l’annoncer en avant-première.
Afin de permettre enfin à l’Église de trouver une place visible et concrète et dans le but de responsabiliser tous les catholiques qui, par le baptême, sont appelés à participer à la mission de Jésus (triple fonction : prêtre, prophète et roi) et après une longue étude des sages de la Curie romaine, il a été décidé que chaque homme baptisé serait pendant une année de sa vie appelé à être prêtre.
Puisque l’homme est, depuis sa plus tendre enfance, roi (c’est à dire au service des autres) et pour qu’il apprenne à devenir prophète, la meilleure façon en effet - et l’on a mis vingt siècles pour le découvrir enfin - fut qu’il soit tout simplement nommé prêtre.
Ce service sera demandé en concertation avec l’évêque du diocèse entre 19 et 30 ans pour une durée d’un an : six mois de formation et six mois de mission effective.
Comme il est de plus en plus important que les femmes puissent aussi participer à cette grande nouveauté, c’est elles qui formeront ces nouveaux prêtres : elles feront de la même façon, six mois de formation à la formation et six mois de travail effectif. Elles apporteront ainsi leur vision de la vie et de leur condition.

Dans les deux cas il sera demandé que cette année de service pastoraliturgeucharistique soit effectuée avant le mariage qui ne sera accordé qu’à cette condition.
Les prêtres dits de métier assureront la répartition des tâches entre tous : visites des familles, aide au catéchisme personnalisé, sacrement de réconciliation, messes des dimanches dans toutes les chapelles et églises, préparation des homélies. Le nombre de prêtres étant considérablement augmenté, ils pourront être au plus près de la vie des chrétiens.

La mise en place de ce grand projet sera donc piloté par le Conseil pontifical féminin pour la culture (voir article précédent).

Enfin ce chant deviendra réalité :
Toi qui aimes la vie, ô toi qui veux le bonheur,
Réponds en fidèle ouvrier de sa très douce volonté,
Réponds en fidèle ouvrier de l’Évangile et de sa paix.

Denier de l’Église : la campagne de publicité du diocèse de Gap interdite

Selon un tweet de l’évêque de Gap, Jean-Michel di Falco Léandri, vendredi, l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité a interdit l’affichage public d’une campagne du denier de l’Église dans les Hautes-Alpes, la jugeant de nature à « tourner en dérision les politiques ». Sur un fond tricolore destiné à évoquer une campagne électorale s’inscrit le slogan : « ­Votez ­Jésus-Christ, le seul qui n’a ­jamais changé de programme. »

L’abbé Calès (1870-1961)

L’abbé Calès, peintre et néanmoins curé de Tencin (Isère), disait un jour : « La médisance consiste à faire connaître sans nécessité les fautes et les défauts du prochain. »

C’était un original, sa sœur s’occupait de la cure.
Il circulait à bicyclette, elle sur le porte-bagage, avec un écriteau : “C’est ma sœur.”
Ses paroissiens appréciaient plus ou moins sa fantaisie, si bien qu’ils en parlèrent à l’évêque.
Celui-ci le convoque et lui parle des reproches qu’on lui a rapportés :
- Il paraît que vous faites ceci, on m’a dit que vous avez fait cela...
Réponse de l’abbé Calès :
- On m’a dit que votre valet de chambre était votre fils : eh bien figurez-vous que je ne l’ai pas cru.

L’énigme du sacristain

La réponse vous est donnée en envoyant par courriel votre solution à [jules.lagoutte@portstnicolas.org].

Le sacristain il y a déjà une bonne dizaine d’année vous avait proposé une énigme assez similaire, saurez-vous la retrouver ?

Il s’agit de trouver dans la langue que vous voudrez un mot de passe qui semble être le premier du genre au début de l’ère chrétienne. Ce mot de passe est tout à fait significatif car il pouvait avoir une signification graphique très simple. Même le sacristain, qui n’a pas la mémoire des mots de passe, peut s’en souvenir. Il s’agit tout simplement d’un animal que l’on sait maintenant élever et qui apparaît dans la Bible soit pour illustrer par exemple une histoire drôle dans l’Ancien Testament, soit plusieurs fois dans le Nouveau Testament pour montrer la gloire de Dieu dans les domaines de la “chance” ou d’un extraordinaire partage ou tout simplement dans un signe très humain de la résurrection.

La photo du sacristain

Réunion de prière œcuménique sur la plage ; vous reconnaîtrez le sacristain : il porte une casquette.

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Jules LAGOUTTE

Patron du Bar de la Marine de Port Saint Nicolas.

Publié: 01/04/2017