Une amie divorcée se croit excommuniée. Que lui dire ?
C’est hélas une erreur fort répandue qu’il convient de corriger.
Si votre amie, qui s’était mariée à l’église, est aujourd’hui divorcée, cette situation est suffisamment douloureuse pour que l’Eglise n’en rajoute pas ! Si donc votre amie, même divorcée, reste fidèle à celui qui, à ses propres yeux et aux yeux de l’Eglise, demeure jusqu’à sa mort son mari, elle n’a aucune raison de se sentir rejetée par l’Eglise. Bien plus, elle est invitée à puiser régulièrement dans l’eucharistie des forces pour mener sa vie chrétienne, rendue probablement plus difficile par ce divorce. Ce choix de vie dans la fidélité au sacrement est celui fait notamment par les membres de la Communion Notre-Dame de l’Alliance.
Plus complexe est la situation de votre amie, si, après son divorce, elle a contracté une nouvelle union. Au regard de la théologie et du droit actuel de l’Eglise catholique romaine, ce choix, qui contredit l’un des engagements essentiels du mariage, l’écarte en effet des sacrements de l’eucharistie et de la réconciliation. Il faut reconnaître que c’est une situation vécue douloureusement par un nombre croissant de chrétiens et qui fait également problème pour les pasteurs. Il nous faudra sans doute revenir sur ce sujet délicat. Notons pour l’instant que, même dans la situation de divorcée-remariée, il n’est pas question pour votre amie d’être excommuniée. Elle est chrétienne et le demeure avec, comme les autres baptisés, un certain nombre de droits et de devoirs dans l’Eglise.
Curé de Port Saint Nicolas
- Le pape n’est-il pas un criminel, lui qui, faute d’autoriser l’usage du préservatif, laisse se propager chez les jeunes et en Afrique de façon dramatique l’épidémie du SIDA ?
- L’Eglise est vraiment misogyne : je me suis laissé dire qu’au concile de Trente il s’en est fallu d’une voix pour que les femmes n’aient pas d’âme. Est-ce vrai ? Si c’est le cas, on a eu chaud, nous, les femmes !
- Pourquoi faut-il un droit propre à l’Eglise catholique ? Le droit civil et le droit pénal de notre pays ne suffisent-ils pas ?
- Les jeunes qui vivent en concubinage avant le mariage (ce qui se fait de plus en plus couramment de nos jours), est-ce approuvé par l’Eglise ?
- Est-il vrai que les évangiles apocryphes contestent l’enseignement officiel de l’Eglise et qu’ils auraient été détruits ou cachés ?
- Les catholiques donnent à Marie un rôle d’intermédiaire qui ne convient qu’au Christ (1 Tm 2,5)
- Que penser du circuit itinérant des reliques de Ste Thérèse ?
- Pourquoi l’Eglise est-elle si réservée à l’égard des apparitions de la Vierge à Medjugorje ?
- En voyant les drames à la télé, comment croire encore à la bonté de Dieu ?
- Attribuer à Dieu tout ce qui va bien dans le monde et aux hommes tout le mal dont ils souffrent, c’est un peu facile...
- Les apparitions de la Vierge à Lourdes, à la rue du Bac à Paris, à Fatima, au Caire... Il n’y a que les catholiques qui y croient !
- La plupart des vies de saints sont des légendes avec tout plein de miracles inventés. Certains saints n’ont même pas existé !
- Une amie divorcée se croit excommuniée. Que lui dire ?
- Pourquoi refuser à deux personnes homosexuelles qui s’aiment le droit de se marier ?
- L’Eglise catholique se dit « sainte ». Avec l’histoire chargée qui est la sienne et les scandales qu’elle traîne aujourd’hui encore, elle a un sacré culot !
- Moi, je ne me sens pas concerné par la campagne du Denier de l’Eglise, car j’estime que je donne déjà assez "en nature" à l’Eglise avec tous les services que je rends dans ma paroisse !
- La Bible interdit le culte des idoles. C’est même le 2ème des Dix Commandements. Alors pourquoi toutes ces statues dans les églises catholiques ?
- Les Catholiques fêtent la plupart des saints au jour anniversaire de leur mort et se disputent leurs reliques. C’est morbide !
- Faut-il comprendre la résurrection de Jésus de manière symbolique ?