Potins du sacristain - Été 2010

Voilà, vous êtes au bar de la Marine, où se trouve généralement le sacristain (il n’a que la place du village à traverser). Pas de chance !
Exceptionnellement, il n’est pas là ! C’est le patron du bar qui pourra nous répéter tout ce que le sacristain y a raconté ce mois-ci. Et puisque vous avez été nombreux à nous demander qui était le sacristain, vous pouvez le voir en photo au bas de cette page.

Oncle Pierre disait

« Loin d’être une distractions dans la prière, la pensée de tous ceux que j’aime est un STIMULANT »
et il disait encore :
« C’est à nous de témoigner et à Dieu de convertir. »

Conversation entre Dieu et saint François d’Assise…

Le sacristain dans son rêve (voir ci-dessous) a entendu cette conversation.

- Toi qui connais tant de choses sur la nature et le jardinage, peux-tu me dire ce qui se passe en Europe avec les pissenlits, les violettes, les chardons et toutes les belles fleurs que j’ai dispersées là-bas, il y a des siècles ?
J’avais planifié un jardin parfait, sans entretien. Ces plantes-là poussent dans n’importe quel type de sol, supportent la sécheresse et se multiplient à profusion. Le nectar de leurs fleurs attire des papillons, des abeilles et des volées d’oiseaux aux chants mélodieux. Je m’attendais à voir de vastes jardins multicolores à l’heure actuelle, mais tout ce que j’aperçois, ce sont des rectangles verts.
- Ce sont les tribus qui se sont installées là-bas, Seigneur. On les appelle les jardinerisophages. Ils ont commencé par traiter vos fleurs de « mauvaises herbes » et ils ont déployé beaucoup d’efforts pour remplacer vos fleurs par du gazon.
- Du gazon ? C’est tellement ennuyeux et si peu coloré ! Cela n’attire pas les papillons, ni les abeilles, ni les oiseaux, mais seulement des vers blancs, des pyrales et des punaises. De plus, c’est très sensible aux changements de température. Ces jardinerisophages, comme tu les appelles, veulent-ils vraiment de tous ces tracas ?
- Apparemment, Seigneur, ils dépensent beaucoup d’argent et d’énergie pour faire pousser ce gazon et le maintenir vert. Ils commencent par appliquer des engrais de bonne heure au printemps et ils empoisonnent toutes les autres plantes qui pourraient pousser sur leur gazon.
- Les pluies et la fraîcheur printanière doivent faire pousser le gazon très vite. Je suppose que ça rend les jardinerisophages très heureux ?
- Apparemment non, Seigneur. Dès que le gazon commence à pousser, ils le coupent, parfois deux fois par semaine.
- Ils le coupent ? Est-ce qu’ils en font des ballots comme avec le foin ?
- Pas vraiment, Seigneur. La plupart d’entre eux ramassent l’herbe coupée pour la mettre dans des sacs.
- Dans des sacs ? Pourquoi ? Est-ce qu’ils les vendent ? Est-ce une récolte rentable ?
- Pas du tout, Seigneur, au contraire. Ils payent pour qu’on vienne les ramasser.
- Voyons donc, je crois que je ne comprends pas très bien. Tu me dis qu’ils fertilisent le gazon pour qu’il pousse plus vite et quand il pousse bien, ils le coupent et payent pour s’en débarrasser ?
- Oui, Seigneur !
- Ces jardinerisophages doivent être contents en été, quand nous diminuons les précipitations et que nous montons la température. Cela ralentit la croissance du gazon et doit leur faire gagner beaucoup de temps.
- Vous n’allez pas me croire, Seigneur. Quand le gazon pousse moins vite, ils sortent le tuyau d’arrosage pour pouvoir continuer à couper et à remplir des sacs de gazon.
- C’est insensé ! Mais au moins, ils ont conservé quelques arbres… Ça, c’était une idée de génie de ma part, si j’ose dire. Les arbres font pousser des feuilles au printemps pour produire une magnifique parure et procurer de l’ombre en été. En automne, les feuilles tombent pour former un tapis naturel qui protège le sol et les racines. De plus, lorsqu’elles se décomposent, elles améliorent le sol et nourrissent les arbres pour faire de nouvelles feuilles. C’est le parfait exemple du recyclage naturel.
- Vous feriez mieux de vous asseoir, Seigneur. Les jardinerisophages ont imaginé un nouveau cycle. Aussitôt que les feuilles tombent, ils les ramassent, les mettent dans des sacs et payent pour s’en débarrasser aussi.
- Mais voyons donc ! Comment font-ils pour protéger les racines des arbres et arbustes en hiver et pour conserver l’humidité dans le sol ?
- Après avoir jeté les feuilles, ils achètent quelque chose qu’ils appellent du paillis. Ils le rapportent chez eux et l’étalent autour des arbres pour remplacer les feuilles.
- Ah ? ! Et où vont-ils chercher ce truc, ce paillis ?
- Ils coupent des arbres et les réduisent en petits copeaux.

A tous les profs et à ceux qui en connaissent...

En voyant la foule de gens, Jésus alla sur la montagne. Et lorsqu’il fut assis, les douze apôtres vinrent à lui. Il leva les yeux sur ses disciples et dit :
« Bienheureux les pauvres en esprit car le royaume des cieux leur appartient.
Bienheureux ceux qui souffrent car ils seront consolés.
Bienheureux les doux car ils possèderont la terre... »

Quand Jésus eut terminé, Simon Pierre dit : « Il fallait les écrire ? »
Puis André demanda : « Est-ce qu’on doit apprendre tout ça ? »
Jean dit : « J’ai pas de feuille ! »
Et Jacques : « Il faut le savoir par cœur ? »
Philippe ajouta : « C’est trop dur ! »
Inquiet, Barthélemy demanda : « Y aura interro ? »
Matthieu se leva et quitta la montagne sans attendre en disant : « Je peux aller aux toilettes ? »
Et Thomas ajouta : « Moi, j’ai plus d’encre dans mon stylo ! »
Jacques le mineur réfléchit à voix haute : « J’me demande ce que c’est Le Royaume d’Essieu ? »
Simon précisa : « Ça va sonner. »
Et Jude interrogea : « Comment ça s’écrit "bienheureux" ? »
Et Judas dit enfin : « Vous avez dit quoi après pauvres ? »

Alors, un Grand Prêtre du Temple s’approcha de Jésus et dit :
« Quelle était ta problématique de départ ?
Quels étaient tes objectifs transversaux ?
À quelle compétence faisais-tu appel ?
Pourquoi ne pas avoir mis les apôtres en activité de groupe ?
Pourquoi cette pédagogie frontale ? Était-elle la plus appropriée ? »

Alors, Jésus s’assit et pleura.

Divorce

Jacob qui habite Tel Aviv téléphone à son fils Samuel qui a émigré à New York et lui dit :
"Je regrette de te gâcher ta journée, mais je dois t’informer que ta mère et moi sommes en train de divorcer. Quarante-cinq ans de souffrance, c’est assez enduré."
"Papa, comment peux-tu dire ça ? Et juste avant les fêtes en plus !!!!" lui cria le fils.
"Nous ne pouvons plus nous voir", répondit le père, "nous sommes fatigués l’un de l’autre et j’en ai ras l’bol de toute cette histoire, donc tu me rendras service si tu appelles ta sœur Anna à Chicago." Et il raccrocha abruptement.
Désespéré, le fils appelle sa sœur qui est complètement outrée.
"Comment vont-ils divorcer, à leur âge ? Je me charge de l’affaire."
Directement, la fille téléphone à son père et lui dit :
"Vous N’ALLEZ pas divorcer. Ne faites rien jusqu’à ce que nous venions mon frère et moi chez vous. Tu m’as bien entendu. RIEN..., tu nous attends !!!"
Le père raccrocha, se retourna vers sa femme et lui dit : "Rebecca, mon épouse chérie ! C’est arrangé, les deux viennent passer les fêtes avec nous et ils payent eux-mêmes leur billet d’avion."

Le lampion

Une femme se promenait et rencontre un prêtre.
- Bonjour madame, je vous ai mariée il y a deux ans ?
- Oui, monsieur le curé.
- Avez-vous des enfants ?
- Non ! Monsieur le curé. Nous essayons en vain d’en avoir depuis notre mariage.
Le curé répond :
- Je vais à Rome la semaine prochaine, je vais allumer un lampion pour vous.

Huit ans plus tard, elle croise de nouveau le curé, devenu évêque maintenant.
- Comment allez-vous ? lui demande t-il.
- Très bien.
- Avez-vous des enfants ?
- J’ai 3 paires de jumeaux et 4 filles en plus, soit un total de 10 enfants.
- Ah oui !?!?! Et comment va votre mari ?
- Très bien. Il est en voyage. Il est parti à Rome éteindre votre trop efficace lampion.

L’énigme du sacristain

La réponse vous est donnée en envoyant par email votre solution à .

Le sacristain, pour finir l’année scolaire en beauté, vous propose un homophone. Exemple d’homophone : un brave homme d‘une campagne reculée où le verbe ’traverser’ se dit en patois ‘raquer’, ayant un âne récalcitrant ne voulant justement pas traverser une rivière, après maints coups de bâtons et autres sollicitations inutiles finit pas se mettre à genoux devant son âne et lui dit :
« Sire âne aux deux berges raque » et l’âne qui avait des lettres traversa.

Ce n’est pas le titre d’une pièce que vous devez trouver, mais à peu près une fameuse phrase de l’évangile de saint Mathieu.
L’histoire se passe dans une caserne de cavalerie. Toute la compagnie est partie en mission, sauf l’adjudant de service. Le deuxième classe Hector, parti en équipe avec le deuxième classe Delat, revient à la caserne épuisé et affolé car son ami Delat s’est perdu dans la forêt.
Aussitôt l’adjudant lui demande de seller un cheval pour partir à sa recherche, connaissant la direction où s’était perdu son ami. Mais ce pauvre Hector est fatigué et en essayant de mettre la selle, il s’affale par terre sous les yeux de l’adjudant.
Que lui dit celui-ci pour faire activer le pauvre soldat ?

La photo du sacristain

Le rêve du sacristain.

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Jules LAGOUTTE

Patron du Bar de la Marine de Port Saint Nicolas.

Publié: 01/07/2010