Par manque de prêtres, sommes-nous condamnés à fermer dans les campagnes un nombre de plus en plus grand d’églises ?
Le problème n’est pas d’abord ou seulement celui du manque de prêtres, mais celui de la désertification des campagnes françaises : dans beaucoup de villages, si l’église est moins utilisée, plusieurs commerces de proximité et parfois même l’école ont déjà fermé !
Vouloir assurer une certaine visibilité de l’Eglise locale, c’est bien. Mais précisément, que donnons-nous à voir de l’Eglise comme Corps du Christ lorsque l’assemblée dominicale - qu’il s’agisse de la messe ou d’une ADAP - ne peut rassembler, dans tel ou tel petit village, qu’une poignée d’enfants et de personnes âgées ? Il est des regroupements qui s’imposent et le covoiturage ne devrait pas poser de gros problèmes entre voisins qui se tiennent pour des frères.
Il reste que dans beaucoup de paroisses rurales, on joue la carte de la proximité pour les baptêmes, les mariages et les obsèques. Ce sont des occasions où se manifeste aisément la solidarité entre habitants d’un même village lesquels, pour la circonstance, se retrouvent volontiers dans leur église. Ceci est sans doute à encourager.
Pour ce qui est de l’entretien de l’édifice lui-même, il y a toujours intérêt à faire se rencontrer plusieurs partenaires. Avant de solliciter les services de la Commune (lorsqu’il s’agit d’une église communale), des Affaires Culturelles du Département ou de la Région, un préalable pourrait être d’associer, là où ils existent, l’équipe d’animation paroissiale, l’Equipe Liturgique et le Conseil Economique à une même réflexion sur l’utilisation pastoralement la plus judicieuse de l’église. A ce stade de la réflexion, il serait tout à fait opportun de recueillir l’avis de la Commission Diocésaine d’Art Sacré. Il sera temps ensuite d’examiner les capacités financières de la paroisse et du secteur, quitte à faire appel à la solidarité diocésaine si cela s’avère nécessaire et envisageable.
Curé de Port Saint Nicolas
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